jeudi 4 septembre 2008

Chronique - Tout pour un Loulou !




L'enfant roi n'a jamais été aussi empereur en la demeure. Le désir de têtes blondes (qui pourra être autrement à l’arrivée, ne pas être déçu...) trouve un nouvel écho depuis que la science a relevé le défi de contrôler la procréation. Congélation de spermatozoïdes, don d’ovocytes, location d’utérus, fécondation in vitro, autant de procédés permettant de défier les lois de la nature. Ainsi une femme de 59 ans est enceinte de triplé et serait sur le point d’accoucher à Paris. Une autre femme de 46 ans se trouve dans le coma depuis juin dernier après avoir accouchée prématurément de triplé. D’autres avant elles ont écrit l’histoire des records en 2005, une Roumaine de 66 ans a accouché à huit mois de jumeaux dont un ne survivra pas, cette professeure d’université retraitée a détrôné une jeune maman italienne de 62 ans.

La science des miracles se trouve un peu plus au service de l’homme contrarié. Caprice ou désespoir, l’enjeu réside dans un combat contre dame nature qui impose hasardeusement ses conditions. Pourtant, c’est bien parce que certains savants fous proposent des solutions que l’espoir, voir même l’envie est suscité pour des couples en mal de loulous. En attendant la jeunesse éternelle, la recherche permet à l’autre bout de la chaîne de production de donner la vie et de satisfaire le souhait contrarié de devenir parents.


Texte de Emmanuelle Bach

Dessin de Philippe Tastet, dessinateur de presse http://www.philippetastet.com

lundi 25 août 2008

Mon œil ! Du 18 au 24 août 2008


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Mardi Deuil
L’armée française paie son plus lourd tribut en Afghanistan depuis la guerre d’Algérie. Huit soldats du 8ème régiment de parachutistes d'infanterie de marine de Castres, un soldat du régiment de marche du Tchad de Noyon et un soldat du régiment étranger de parachutistes basé à Calvi ont péri sous le feu des talibans à 50 kilomètres à l’Est de la capitale, Kaboul.
Adjudant Sébastien Devez, Sergent Damien Buil, Sergent Nicolas Gregoire, Sergent Rodolphe Penon, Caporal Kévin Chassaing, Caporal Damien Gaillet, Caporal Julien Le Pahun, Caporal Anthony Rivière, Caporal Alexis Taani, Caporal Melam Baouma
Jeudi Rumeur
Fin du Conseil des ministres, Rachida Dati descend le perron de l’Elysée. Les photos prises à cette occasion dévoilent une silhouette jamais connue de la garde des Sceaux. Elle reste toujours tirée aux quatre épingles Dior mais son ventre affiche un arrondi inhabituel… Il n’en faut pas plus pour se demander si «la sœur»de Cécilia feu-Sarkozy ne serait pas enceinte.
Vendredi Trois commis d’office
L’agitation médiatique a perturbé la sérénité du village de Roqueredonde dans l’Hérault, rebaptisé par quelques médias Roqueronde. La réincarnation de Bouddha venu inaugurer le plus grand temple d’Europe a honoré la présence des représentants du gouvernement, Bernard Kouchner et Rama Yade ainsi que la première dadame de France. Au cours d’un entretien de 30 minutes, le dalaï lama aurait abordé avec les trois commis d’office : la répression chinoise contre les Tibétains, et des sujets privés. L’Elysée s’est étranglé avec la khata de Carla dans sa relation avec le chef spirituel tibétain, pomme de discorde avec notre nouvel ami économique chinois. Le chef des chrétiens Benoît XVI aura meilleur accueil en septembre puisque c’est au palais d'Elysée qu’il sera reçu.
Samedi Désigné
«Il ne fera pas seulement un bon vice-président, il fera un grand vice-président!» Barack Obama, candidat démocrate à la présidence des Etats-Unis a présenté son colistier.
Joseph Biden, dit Joe, 65 ans, a rejoint la tribune aux pas de course sur le rythme de « the rising » de Bruce Springsteen sous les hourras des 35 000 partisans présents à Springfield (Illinois). Le sénateur du Delaware (Etat que les démocrates aimeraient bien rafler) avec ses 35 ans d’expérience au Sénat et ses origines modestes a tout pour faire la paire avec Barack Obama. Les deux larrons se sont congratulés jusqu’à satiété en présence de leurs épouses. De l’autre côté, John McCain, candidat républicain a salué «le choix judicieux» de son adversaire.
Dimanche Tombée de rideau
A partir de 14 h, les Chinois nous en ont mis plein les yeux. Les pétarades multicolores de la cérémonie de clôture des Jeux 2008 mettent un terme à une quinzaine autant sportive que polémique. L’actualité olympique a été émaillée par des médailles, l’or d’Alain Bernard au 100 m, les huit médailles d’or du requin de Baltimore Michael Phelps ou les records du monde de vitesse sur 100, 200 et 4x100 mètres de la fusée jamaïcaine Usain Bolt. Mais il y a aussi les évènements qui tachent… Des manifestations réprimées, un accès Internet boycotté pour la presse, des photographes molestés, des Chinois délogés…etc. Les feux olympiques s’éteignent sous la rampe chinoise et la répression va pouvoir se poursuivre en famille à l’abri des regrets indiscrets.

Texte de Emmanuelle Bach

samedi 16 août 2008

Bon anniversaire Madonna !

Mon idole a 50 ans et pas une ride !

A croire que le temps n'a pas de prise sur la madone. Elle n'amasse que les millions. Et les billets verts, il faut croire que ça conserve ! L'âge n'atteint pas les dollars ! L'orpheline du Michigan ne pesait pas moins de 325 millions de dollars en 2007 (estimation du mensuel américain Forbes).
Rien n'arrête la quinqua, toujours aussi décomplexée et bodybuildée. En 2008 pour son onzième album, Hard candy, elle s'est offert les services de la crème du hip hop américain : Justin Timberlake, Timbaland ou Pharrell Williams. Ce sont bien les cures de jouvences qu'elle s'offre à chaque nouvel album qui la maintiennent au top de la forme et des ventes.

En près de 25 ans de carrière, Maria Louisa Ciccone n'a cessé de se réinventer. Elle défie la lame du temps avec la maîtrise d'une femme d'affaires, et l'impertinence d'une artiste. Se frottant contre un voile de mariage like a virgin, embrassant le christ à la peau noire like a prayer, militant contre la guerre en Irak en caricaturant l'american life, prônant la liberté sexuelle in bed with Madonna...etc. Tonneau des Danaïdes, ses provocations alimentent les controverses religieuses, politiques, ou morales. A croire que ses actes sont conditionnés par la vague qu'ils déclencheront. Sa procédure d'adoption en 2006 pour obtenir la garde de David, jeune orphelin malawien a viré au scandale suite à des accusations de détournement de la législation. Fil rouge au poignet, discours ésotérique, la Material girl inquiète lorsqu'elle prône les valeurs de la secte de la kabbale.

Avec le temps, son opportunisme artistique, ses prouesses marketing et son militantisme tout azimut pourraient virer aigre douce et en écœurer certains. Maîtresse du temps, du business, et de son art, Madonna n’en reste pas moins humaine. La preuve, elle s’est tordue la cheville samedi lors d’une répétition de sa tournée, sticky and sweet tour, qui débute le 23 août à Cardiff, contrecarrant ainsi son projet de festoyer pleinement pour son anniversaire.

Texte de Emmanuelle Bach


samedi 2 août 2008

Sydney : "No worries, mate!"

Vue aérienne de Sydney sur la City et l'Opera house, classé au patrimoine mondial de l'Unesco.

Dire qu’à l’origine un voyage pour Sydney était synonyme de bagne !

Le temps où la Mère patrie, Mother England d’où le sobriquet des Anglais en Australie POME (Prisonier of Mother England) envoyait ses sujets dans cette baie lointaine est bien révolu. Aujourd’hui, les 4,3 millions de Sydneysiders sont loin de vivre dans un décor de prison. Un sentiment de grandeur presque de démesure envahit le visiteur à la découverte de la mégalopole. Le cœur de la ville, la City, semble surgir des flots. Ici, les gratte-ciel de verre et d’acier toisent l’eau turquoise du Pacifique, les bars tendances s’installent dans des bâtiments victoriens, les plages de sable blanc chatouillent l’asphalte des grandes avenues, le ciel saturé d’indigo concurrence la végétation chatoyante…

Sydney surprend ! Sydney séduit ! Elle recèle tant de diversité qu’elle accorde tous les voyageurs. Elle assouvit les désirs de chacun. Quelque soit votre personnalité, vos attentes seront comblées. En tête-à-tête avec les perroquets des jardins botaniques, les bras chargés d’emplettes dans les allées du somptueux centre commercial QVB, ou encore aux comptoirs des pubs d’Oxford street, shopping, sport, détente, fête, Sydney se conjugue avec toutes les envies. Impossible de s’ennuyer ! Alors selon votre caractère, choisissez votre parcours. Tendance urbain, nature ou noctambule, c’est vous qui décidez !

Harbour bridge, le pont relie la rive Nord à la rive Sud.

Âme citadine chaussez-vous bien, la City réserve un circuit intensif. Le rendez-vous idéal est sur Circular Quay, point de départ et d’arrivée des ferries et des bus. C’est surtout un lieu privilégié pour rencontrer les deux emblèmes de Sydney : l’Opera House et Harbour Bridge. Les deux monuments en un clin d’œil, à gauche l’arche d’acier qui relie la rive sud (la City) à la rive nord, à droite un monument de l’architecture moderne, l’Opéra. Vaisseau des temps modernes, il semble flotter sur l’eau toutes voiles blanches scintillantes gonflées au vent. Quelque soit l’angle, sa vision est magnifique. C’est à bord d’un des ferries de la baie que vous ferez le meilleur cliché.

En quittant Circular Quay, s’engager sur Macquarie Street, en mémoire du gouverneur qui a commandité les édifices, pour un tour d’horizon des plus anciens bâtiments publics. Le Conservatoire de musique, le Parlement, la Bibliothèque d’Etat, le Mint Building, les Hyde Park Barracks ou encore St Mary’s Cathedral égrènent la pente un peu abrupte. Reprenez votre souffle en allant flâner dans les Rocks, berceau historique. Très prisé des citadins, c’est le quartier des artistes. Le Musée d’Art Contemporain présente les travaux des talents locaux. Si votre escarcelle n’a pas cédé devant une création, filez au temple des emplettes ! Le Queen Victoria Building, QVB, est incontournable. La mode s’est installée dans un édifice victorien entièrement restauré. Les plus pointus dénicheront toutes les tendances dans les faubourgs chics de Paddington, Paddo pour les initiés. A l’opposé, les puces s’étalent au Paddy’s market voisin de Chinatown.

Eau turquoise, ciel saturé, piscine à débordement et surfers, Bondi Beach résume le mythe australien.

Le sport en Australie est une religion. Sydney donne le ton. Alors amateur de sensation et de nature vont se régaler. Rugby, netball, golf, cricket et bien sûr, surf se pratiquent en pleine ville. Planche et combinaison sous le bras, goûtez aux vagues ravageuses à Bondi Beach et Manly Beach. Deux plages, deux ambiances, Bondi la décontractée, Manly la sophistiquée, cultivent chacune le mythe australien. Tandis que les surfeurs jouent sur le Pacifique, les joggueurs amusés sillonnent la corniche. De Bondi à Bronte, le parcours offre une vue panoramique sur la côte.


Mais le véritable paradis se loge au cœur même de la ville au pied des buildings et des marches de l’Opéra : les Royal Botanic Gardens. Déambulez en contemplation ou en petite foulée à travers la palmeraie de plus de quatre-vingt espèces, la roseraie, la serre tropicale ou les sentiers de plantes aborigènes. Pensez à lever la tête, des chauves souris géantes se balancent aux branches. Oui, vous entendez des voix ! Celles de centaine de perroquets en liberté !

All night long…. Coup d’envoi à 18 h, la fête débute dès la sortie des bureaux. Vêtu d’une tenue décontractée pièce d’identité en poche, rendez-vous sous le panneau géant coca-cola à Kings Cross. Réputé pour ne jamais dormir, le quartier se compare aisément à Pigalle. Darlinghurst road est bruyante et brillante de néons. Ici, restaurants, bars et clubs fréquentés par une clientèle jeune et internationale restent ouverts quand les autres ferment.


Deux autres artères festives incontournables animent les nuits de Sydney : Oxford Street et George Street. Repère de la communauté gay, Oxford incarne avant tout l’avant-garde du clubbing. Une foule branchée écume les boîtes de nuit et les bars de l’avenue. Lounge select et pub traditionnel se partagent George Street. On passe de la coupe de champagne à l’Opera Bar à la pinte de VB, bière australienne, au Tree Monkeys. Les virées nocturnes s’achèvent souvent sur la plage de Bondi, les pieds dans le sable et la tête dans les étoiles…

Direction Sydney avec Air France, Qantas ou Cathay Pacific, plus huit heures de décalage horaire, hémisphère Sud oblige, les saisons sont inversées, un passeport en cours de validité, un visa d'entrée, pas de vaccin particulier. Enjoy it !

Ambassade d'Australie en France, www.france.embassy.gov.au
Office du tourisme d'Australie en France, www.austraulia.com

Texte E.Bach

samedi 28 juin 2008

La France, six mois au timon de l'Europe


Le Conseil de l’Europe, un relais à 27

Pour la présidence, c’est chacun son tour ! Renouvelées tous les six mois, les permanences ont été distribuées en 1995 puis en 2004 avec l’arrivée des nouveaux membres. Après la Slovénie et avant la République Tchèque, la France prend le relais du 1er juillet au 31 décembre 2008.

La présidence française avait déjà été assurée en 1995 et en 2000 avec Jacques Chirac. Le semestre bleu blanc rouge 2008 sera présidé par Nicolas Sarkozy et ses ministres. Tous se préparent à l’exercice depuis l’été dernier. Un an seulement que dans chaque ministère, chacun bachote ses dossiers pour être prêt le 1er juillet. Alors que la Grande-Bretagne avait préparé sa présidence de 2005 deux ou trois ans à l’avance ! La France, mauvaise élève ? Calendrier électoral oblige, l’élection présidentielle de 2007 a retardé la mise au travail des troupes. Chacun sa technique, il y a les coureurs de fond et les sprinters. Pourvu que les responsables français aient des jambes !

Un semestre « difficile » pour une présidence ambitieuse

Des jambes et du cran, le deuxième semestre 2008 s’annonce « très difficile » pour la présidence française selon Jean-Pierre Jouyet, secrétaire d’Etat aux Affaires européennes. Et Jean-Pierre Jouyet, on peut lui faire confiance, c’est le monsieur Europe du gouvernement. Un nom à retenir, encore peu connu du grand public, son visage et ses déclarations devraient apparaître dans les colonnes de l’actualité des six mois à venir. « Un moment à envisager avec gravité » prévient le prudent et modeste Jean-Pierre Jouyet. Rien que ça !

Il faut dire que la France débute sa présidence avec le non irlandais au traité de Lisbonne. C’est donc à elle de cuisiner des compromis pour mettre tout le monde d’accord, et faire digérer le traité de Lisbonne, c'est-à-dire la réforme des institutions européennes auprès des 27. Dossier d'envergure, le traité de Lisbonne, auquel la présidence française souhaite ajouter d'autres priorités : la défense, une réforme de la politique agricole commune, un plan climat/énergie, et l’immigration. Ces cinq dossiers de travail affichent la volonté de Nicolas Sarkozy de faire revenir la France dans l’Europe, et de faire oublier les réticences des Français face à l’Union. Le non en 2005 à la Constitution européenne est toujours accroché à la cheville de Marianne pour Bruxelles. La marche de manœuvre sera freinée par les contraintes du calendrier parlementaire. Les vacances d’été, celles de novembre et de Noël amputeront inévitablement le marathon de la présidence.

Un contexte européen tourmenté, et une ambiance intérieure frileuse face à la grande Union, Nicolas Sarkozy doit présenter les ambitions de la présidence française devant le Parlement le 10 juillet. Gageons que « Unie dans la diversité » et les difficultés, la présidence française amène les 27 un peu plus près des étoiles !

Texte de Emmanuelle Bach

vendredi 13 juin 2008

Pénurie d’organes en France, l’Agence de la biomédecine sensibilise au don

« Don d’organes : donneur ou pas » ? Cette question délicate autant se la poser avant. Avant d’être confronté au décès brutal d’un proche, avant d’être face au formulaire au comptoir de l’hôpital, et de devoir choisir pour l’autre. « Dans un moment pareil, je n’avais vraiment pas envie de m’occuper de ça… » confie Louise qui a dû choisir pour son époux décédé d’un arrêt cardiaque.

Dédramatiser le don
Pour éviter cette situation, pourquoi ne pas en discuter avant ? Parler de don, c’est envisager la mort, la sienne ou celle d’un proche. Ce n’est pas toujours facile de lever le tabou, de dissiper la gêne inhérente au sujet. Au cours d’une partie de cartes avec maman, en bricolant avec chéri, des scènes de la vie quotidienne peuvent amener à partager son choix avec ses proches, et connaître le leurs. C’est ce que suggère la nouvelle campagne de sensibilisation au don d’organes de l’Agence de la biomédecine dans une série de clips diffusés à partir du 14 juin sur les chaînes de télévision. « Don d’organes : donneur ou pas, je sais pour mes proches, et ils savent pour moi », la presse, la radio, et le web relaient aussi le message.

Manque de donneurs
Lancée en 2001, à la suite du programme de santé, plan greffes, de Martine Aubry, la journée nationale pour le don d’organes et de la greffe vise à lutter contre la pénurie de don. En 2007, 13 081 personnes ont attendu une greffe, et seulement 4 664 d’entre elles ont été transplantées. Moins de donneur potentiel que de malade en attente égale manque d’organes. Parce que pour être donneur potentiel, il ne suffit pas de mourir ! Encore faut-il mourir à l’hôpital dans un service de réanimation dans des conditions spécifiques. S’ajoute à ces paramètres qui ne représentent que 1% des décès, la volonté du défunt. « J’ai refusé. Je ne savais pas ce qu’il voulait » explique Louise.
Près d’un prélèvement possible sur trois est refusé parce que la famille ignore la volonté du défunt. Alors c’est là que le message de la campagne tape ! L’Agence de la biomédecine engage chacun à faire savoir sa volonté, et connaître celle de ses proches. Pour Louise, c’est décidé, « Je suis d’accord pour donner mes organes, je l’ai dit à mes enfants ». Donner, ou pas, faîtes votre choix.

Texte de Emmanuelle Bach

http://www.dondorganes.fr/
http://www.agence-biomedecine.fr/

Spot publicitaire réalisé pour la 8e journée nationale pour le don d'organes :

mercredi 4 juin 2008

9ème Rallye des Princesses : en voiture Simone !

Cette fois, Simone prend le volant, et pas de la 106 blanche au fond du garage ! 55 équipages, 100 % féminin, même si sept Jules se sont incrustés, ont pris le départ de cette course de régularité. Panhard Junior, Corvette cabriolet, Lotus seven et Porsche 911, entre autres, ont avalé 1640 km de route en 5 étapes de la Colonne Vendôme à la Croisette. Catégorie historique (d’avant-guerre à 1980), et moderne classique (de 1981 à aujourd’hui) ont sillonné les courbes des circuits de La Châtre, Charade et Alès. Un parcours de prestige, entre course et défilé, les belles cylindrées ont fait escale à Vichy, Rodez et Avignon.

Le Rallye des Princesses ressuscite ainsi depuis 1999 le Paris-Saint Raphaël Féminin (1929-1974). A l'initiative de cette aventure, Patrick Zaniroli, pilote de rallye raid et organisateur du Dakar pendant 12 ans, et sa femme, Viviane. Autrefois, comtesses et femmes du monde prenaient le départ de cette course mythique, aujourd'hui les baronnes laissent place à des Cendrillons modernes. Avocates, médecins, chefs d’entreprise, elles ont versé 4 200 euros pour, les cheveux au vent, s'offrir un peu de liberté et beaucoup de luxe. Arrosées par les cadeaux des sponsors sur la table de chevet des hôtels 4 étoiles et les bulles de champagne, tout sourire bright dehors, elles ont redoublé de concentration et de tactique faisant ainsi revivre l’esprit de l’automobile historique.

Résultats catégorie historique :
1.Catherine Meyer-Korber et Sarah Runzis (Mercedes 300 SL)
2.Carole Gratzmuller et Michelle Paques (Austin Lehnam)
3.Cindy Fabre et Chris Mayne (Mazda RX-7)

catégorie classique :
1.Isabelle Guignard et Michelle Midrouillet (Lotus Elise SC)
2.Karine Lima et Valérie Fignon (PGO Cévennes)

9ème rallye des princesses du 1er au 6 juin 2008
www.zaniroli.com

Texte de Emmanuelle Bach