samedi 14 novembre 2015

Le monde en Bleu Blanc Rouge


Un hommage tout en lumière... Après les attentats, un témoignage de solidarité. Des monuments du monde entier se sont illuminés aux couleurs tricolores.
 
World Trade Center, New York


L'Opéra de Sydney
Tour Ostankino, Moscou
Berlin
London Eye, Wembley, Tower bridge, National Gallery de Londres
Lisbonne
Madrid
Géorgie, Palais présidentiel
La tour de Shangaï
Remparts vieille ville, Jérusalem
Stockholm
Taipi, Taïwan
Le Corcovado, Rio Brésil

vendredi 13 novembre 2015

Israël, haro sur les étiquettes !

 

Voilà ce qui ne figurera plus sur les importations issues des colonies.  


Les produits originaires des colonies importés en Europe seront dorénavant étiquetés comme tel. Et non plus : origine Israël. Décision de l'Union européenne. Le vote reporté à plusieurs reprises a eu lieu mercredi.

Bruxelles souhaite marquer la distinction entre la production israélienne et celle issue des colonies, installées en territoires palestiniens occupés depuis 1967.
Il n'en fallait pas plus pour déclencher la fureur d'Israël. "L'Europe devrait avoir honte" a lancé Benyamin Netanyahu. Une mesure jugée discriminatoire sur laquelle l'UE pourra s'expliquer. Son représentant est convoqué à Jérusalem. Pour Bruxelles, il s'agit d'une mesure "technique" visant à informer le consommateur et non "politique".

Ces produits essentiellement des fruits, des légumes, du vin et des cosmétiques de la Mer Morte représentent moins de 1% du total des échanges commerciaux entre Israël et l'Europe selon l'UE. Entre 2 et 3% selon le ministère des affaires étrangères israélien. Ils proviennent du Golan, de la Bande de Gaza, Jerusalem-Est et de Cisjordanie.
C'est le boycott de ces produits qui est redouté, et ses conséquences économiques pour tous, colons et palestiniens. 25 000 Palestiniens travaillent légalement pour des entreprises israéliennes implantées dans les Territoires occupés. Leurs salaires est 3 à 4 fois plus élevés que ceux pratiqués dans des entreprises palestiniennes.

Technique, politique ? L'impact de cette mesure n'en reste pas moins économique.

jeudi 12 novembre 2015

Irrésistible Resiste !

Si je vous chante : "Résiste"... Vous répondez : "Prouve que tu existes" !  

Les plus grands titres de Michel Berger revivent sur la scène du Palais des sports de Paris.

Dès les premières minutes, France Gall nous ouvre son album photos. A partir d'une image, elle nous fait remonter le temps. Plongée dans une fiction musicale... Les tableaux s'enchaînent comme autant de clip tous plus créatifs. Grâce à une scénographie ingénieuse le spectateur s'installe dans chaque ambiance. Il se passe toujours quelque chose sur scène. Nos deux yeux ne suffisent pas.

Les chorégraphies de Marion Mottin sont jouissives. Petit génie de la danse, celle qui a fait danser Stromae et Christine and the Queen, c'est elle. Dans ce spectacle, elle démontre encore une fois son étincelle avant-gardiste, dandy et délicate. L'ensemble de la troupe est mis en lumière par l'orfèvre de la profession Jacques Rouveyrollis. Il a notamment travaillé avec Johnny Hallyday, Barbara, Michel Berger et sur de nombreux grand shows comme ceux de la Tour Eiffel. Parfois le jeu des chanteurs sonne faux lors des dialogues. Le rodage devrait patiner les émotions. Ce n'était ce soir que la 3e. Même si le tout pourrait flirter avec le kitch, il n'en est rien. 

La musique de Michel Berger l'emporte, nous emporte. Tous musique, la salle rit, chante, bat la mesure. Tous debout, ce soir on l'a comme Ella ! Nous voilà Princes des villes, le temps d'un spectacle. Le rideau tombé, certains quittent le Palais en fredonnant... "Résiste... cherche ton bonheur partout..." le pas léger... Le lendemain encore l'air vous poursuit. On a tous en nous quelque chose de Michel Berger. Succès annoncé, foncez ! 

Resiste jusqu'au 3 janvier au Dôme de Paris
En tournée partout ailleurs de janvier à mai 2016
http://resistelacomediemusicale.fr/

mercredi 4 novembre 2015

Picasso forever

L'énergie et la fantaisie du génie espagnol déboulent au Grand Palais. 


Quel est le point commun entre Jay-Z, Jeff Koons, Martin Kippenberger (qui est-ce celui-là ?), le pop art et Citroën (oui, la marque automobile) ? ...

C'est ce que vous découvrirez à l'exposition Picasso.Mania. Une visite chronologique dans l'oeuvre du maître, et thématique  sur son héritage dans l'art contemporain.
Plusieurs murs présentent des huiles sur toile issues de la dernière partie de sa vie (1960 à 1973). Mosaïque d'une centaine d'oeuvres accrochées comme lui le faisait dans son atelier. Picasso, cubiste...

















Une visite pleine de surprises aux détours des 15 salles. L'influence de Picasso dans l'art contemporain est indéniable. Les tableaux de Roy Lichtenstein, Jasper Johns, Martin Kippenberger, Jeff Koons, Andy Warhol ou encore les collages photographiques de David Hockney en témoignent.












 
















  

Le peintre devenu star est omniprésent : toiles lui rendant hommage, compilation d'extraits de cinéma, publicité, danse et musique, un documentaire avec des enfants expliquant le portrait de Dora Maar, des articles de presse, une voiture à son nom...etc.
















Le mythe Picasso s'étale entre humour et ironie. La fin de la visite dévoile un Pablo coquin... Série de dessins érotiques réalisés à la fin de sa vie.

















Pour George Condo, la référence s'exprime dans cette huile sur toile au titre provocateur et insolent, L'Orgie... A bon voyeur, vive la liberté !
A droite, il a un petit air de frère Dalton, non ?
















A télécharger, l'application Atelier Picasso pour réaliser ses propres créations cubistes !
Et aussi l'application Picasso.Mania, très utile : bon plan audioguide à 2,5€ au lieu de 5€ sur place.

















Picasso.Mania dans les Galeries nationales du Grand Palais du 07 octobre au 29 février 2016
15 €, réduit 11 €

samedi 14 mars 2015

Amman prend des couleurs

Dans la capitale du royaume hachémite, les murs pourraient vous surprendre. Certains habitants y laissent leur trace... De la pointe d'un pinceau !


Impossible de les manquer. Bien plus que des graffitis, des fresques urbaines. Toutes réalisées par des volontaires. A leurs origines, le souhait d'une femme, Hiba Harahsha : "Nous voulions transformer les murs en oeuvres d'art. Au départ, l'évènement était prévu pour un samedi. Mais nous avons vite décidé de l'organiser tous les samedis."
C'est ainsi qu'une trentaine de volontaires et dix artistes sortent palettes et pinceaux depuis presqu'un an. Première expérience en peinture pour la plupart des volontaires, ils se laissent guider. Les artistes esquissent les contours, et eux colorient.

 

Tantôt poétiques, symboliques ou humoristiques... 
Déjà plus de 15 œuvres recouvrent murs et escaliers du centre-ville. 
Une nouvelle dimension culturelle pour Amman.

 

Photos Baderah jordan, association à l'initiative de cette opération et E.Bach